Et c’est parti – avec grave du retard – pour le désormais culte « Smoothie or not Smoothie » sur la Colombie. Ça n’aura comme vous le savez surement pas été notre destination la plus simple mais beaucoup de bon à retenir quand même.

Smoothie :

  • Les jolis petits villages coloniaux super bien conservés, ce qui manquait pas mal depuis le début du voyage. On pense notamment à Villa de Leyva ou Barichara
  • La teuf, les grandes villes colombiennes regorgeant de bars, boites et autre. En tant que bons lyonnais qui se respectent, on aura bien apprécié la soirée spéciale Nuits Sonores de Bogota
  • Le café. What else ?
  • Quelques très belles pépites naturelles : les palmiers de cire de Cocora, le parc Tayrona
  • Niveau bouffe on penchera plutôt coté pas Smoothie mais on aura bien apprécié quand même les arepas, les Tamales (papillote amérindienne préhispanique), les fruits. Et puis même si la nourriture locale n’était pas incroyable les villes regorgent de cuisine internationale donc on est tout de même moins à l’agonie qu’en Bolivie ^^
  • Le volontariat engagé à Carepa, clairement un souvenir qui restera longtemps
  • Les potes : Ceux qui viennent de France, ou ceux qui habitent sur place (gros merci pour l’aide au moment de la grosse galère d’ailleurs !), c’est toujours plaisir

Not smoothie :

  • L’insécurité ressentie et bien réelle du pays. On est pas trop du genre à flipper en temps normal et la tentative échouée de racket le 1erjour en arrivant à Bogota nous a remis en place direct, pas suffisamment à priori puisqu’une semaine plus tard on se faisait voler notre sac coffre-fort dans les pieds dans un bus… Malheureusement le souvenir restera entaché
  • La nourriture : au global, surtout en sortant du Pérou on sent que le pays est moins orienté gastronomie que d’autres, mais c’est aussi bien de finir par des pays comme ça un voyage, on sera d’autant plus content de se goinfrer en France au retour
  • Les transports : surement les pires du voyage contre toute attente par rapport au niveau de développement. Il semblerait que la Colombie se prête beaucoup plus à être sillonnée en avion que par la route :
  • La frontière avec l’Equateur à pieds : le contexte du Vénézuela fait que ce passage de frontière nous restera gravé à vie, pas dans le bon sens. Les milliers de personnes qui doivent attendre des jours pour traverser la frontière avec des enfants, des bébés, toute leur vie dans quelques bagages nous ont pas mal ému. Ça fait bien relativiser, surtout quand nous passons des frontières à la pelle de notre coté, seulement pour du positif et qu’on retrouve cette bonne vieille France (oui oui celle du GDG) facilement derrière